Les Cahiers d'Adèle est une revue culturelle thématique à parution aléatoire. Chaque numéro explore un thème déterminé par la triade du comité éditorial, et proposé aux différents auteurs par le biais d’appel à contributions. Le projet des éditions Adèle & Otto s’articule autour d’une volonté de créer un objet imprimé constitué de productions originales, tant littéraires que graphiques.
« Il ne faut pas voir la réalité telle que je suis »
Au fil des parutions, Les Cahiers d’Adèle développe un thème qu’elle n’interroge que dans la stricte mesure où celui-ci permet d’appréhender le monde de diverses manières. Les Cahiers d’Adèle décline en monochromie essais, poésie, nouvelles littéraires ou illustrations au fil des diverses contributions.


Les Cahiers d'Adèle is a randomly published cultural magazine based in Toulouse (France).
"Do not see reality as I am"
Troughout its publications, Les Cahiers d'Adèle develops a theme which it only questions strictly in cases where this facilitates an understanding of the world of various means. Les Cahiers d'Adèle publishes in monochome compositions, poetry,
short stories or illustrations trough the various contributions.

mercredi 23 décembre 2009

ADELE SE MET A TABLE LE 14 JANVIER 2010


L’Espace Croix Baragnon expérimente un rapport différent à l’espace d’exposition transformé en lieux de fête lors de 7 évènements programmé de 19h à 21h le jeudi soir durant toute la durée de l’exposition.
Au travers des œuvres exposées la galerie se transformera tour à tour en vaste cuisine, salle de concert, théâtre, espace de pique nique…
Soucieux d’insuffler un esprit de modernité, Croix Baragnon confie au duo prometteur a+b designers la scénographie et la création d’une table au design unique spécialement conçue pour l’occasion.
Entièrement intégrée à l’espace, celle-ci se transformera au fil des évènements en table, scène de concert, plan de travail, estrade ou table de mixage.
Cette exposition sera durant 3 mois l’occasion de faire la fête et d’ouvrir la galerie au plus grand nombre.

mardi 8 décembre 2009

APPEL A CONTRIBUTIONS #5 LA VILLE

La ville est l’expression directe et ultime de notre civilisation.
Ses formes, qu’elles soient sociales, politiques, architecturales ou historiques construisent ses réalités mais aussi son imaginaire.
Sin City ou Agora grecque, la ville modèle à la fois notre espace physique et mental, symbolique et réel, tout en demeurant irréductible à la somme de tous ces éléments, pour nous offrir une multiplicité de visions du monde.

Vous pouvez envoyer vos contributions avant le 31 janvier 2010 (articles, essais, nouvelles, poésie, photographies, illustrations,…) à l’adresse des Editions Adèle & Otto: adeleottoediteurs@gmail.com

Les textes ne devront pas excéder les 20 000 signes.

mercredi 25 novembre 2009

EDITO NUMERO 4

L’époque nous montre ce que la pensée nous a par ailleurs appris : la peur nous fait obéir. Au principe de l’obéissance, elle gouverne ceux qui sont dénués d’entendement, par des signes destinés à l’imagination. L’imagination libre, insoumise à l’entendement délire ainsi les choses, et le bruit du plancher qui craque devient la visite du voleur, le pas dans la rue celui du violeur, le buisson brûlant sans se consumer devient le signe de Dieu. J’obéis au prophète, j’obéis à ma mère et je me retranche, et je m’abstrais de ce dont j’ai peur, de ce dont je dois avoir peur. Et la peur dessine alors des territoires, trace la ligne du mien et du tien, du bien et du mal, le cercle au-delà duquel se tient l’autre, l’étrange et l’étranger. Alors certes comme l’exercice physique la peur me tient en forme au sens propre comme au sens figuré. Mais cette forme n’est jamais que négative, me définissant à partir de ce que je ne suis pas, jamais à partir de ce que je suis, c'est-à-dire de ce que je peux. Dans la peur je suis fait par ce qui me fait peur ; jamais tout à fait moi-même, en creux ou négativement, je suis ce dont j’ai peur.
Mais la graine qui n’a pas peur, la graine qui n’a peur de rien devient arbre, devient forêt, cabane, bois de chauffe, bref, elle devient à l’infini et toute chose bien au-delà de sa forme. Celui qui n’a pas peur est dans la possibilité de devenir toute chose. Pour faire du cinéma affirmait Cassavetes, il faut n’avoir peur de rien ni de personne. Il en va de même pour toute chose, pour faire il faut n’avoir peur de rien ni de personne. Et Adèle n’a pas peur.
Dire la peur, la montrer, la raconter est-ce aussi peut-être une manière d’étendre le cercle de l’habité. Manière à laquelle auteurs, photographes ou encore illustrateurs se sont ici attachés dans leurs différentes œuvres, essais ou nouvelles. Bonnes lectures.

Nouveau point de vente

Chers lecteurs,


Adèle possède désormais un nouveau point de vente pour ses Cahiers:


LIBRAIRIE OMBRES BLANCHES
50 RUE GAMBETTA
31000 TOULOUSE



Vous pourrez ainsi retrouver le dernier numéro, ainsi que les précédents (5 euros l'unité).


Pour rappel : autres points de vente
- Bicoq, 2 rue du Coq d'Inde, 31000 Toulouse
- Gallerie GHP, Descente de la Halle aux Poissons, 31000 Toulouse
- Librairie des Abattoirs, Musée des Abattoirs, 31000 Toulouse
- VPC, 17 rue des Couteliers, 31000 Toulouse

samedi 7 novembre 2009

SOMMAIRE DU NUMERO QUATRE


Une découverte macabre multipliée par cinq
Jan Thirion
Casimir cathartique pour paradoxe myrmécique
Roger Mougeon
Le syndrome Davy Crockett
Hervé Jubert
Fear Is A Man’s Best Friend
John Cale
La déconstruction de la xénophobie dans « La 25ème heure »
de Spike Lee
David Davezac
Lisbonne poste restante
Yves Pourcher
« Confrontés à notre propre peur, nous devenons facilement
des monstres »
Christian Verdun
Une heure à tuer
Benoit Séverac
De la peur au travail au travail de la peur
Rosa G.Lamies
Port-folio
Framboise Esteban
Le morceau de bois
Serge Pey
Qu’est-ce qui vous fait peur ?
Anne Durez
Le laboratoire de la peur
Jean-François Bonnefon
Peur
Vincent Lefebvre
Enroncement
Céline Laurière
Les derniers jours du monde
Virginia Hill
Remède à la peur
Christiane Prioult
L’enfer, je le connais
Philippe Leroyer
Brouillard
Claire-Adelaïde Montiel
Comme on fait son lit, on se couche
Gérard Lapagesse

jeudi 5 novembre 2009

Vendredi 13 La Peur (vidéo by PingPong Junior)

Le vendredi 13 Novembre aura lieu au Bicoq' à partir de 19h00 puis au Chat d'Oc à partir de 21h00, la soirée de lancement du #4 des Cahiers d'Adèle consacré à La Peur.


jeudi 3 septembre 2009

Appel à contributions

Le n°4 de la revue Les Cahiers d'Adèle sera consacré au thème de la PEUR.

Envoyez vos propositions de contributions (récits, nouvelles, poèmes, illustrations, etc.) avant le 15 octobre 2009 à l'adresse suivante :
adeleottoediteurs@gmail.com

Au plaisir de vous lire,
LCDA

dimanche 21 juin 2009

lecture au TNT du numéro trois : MARATHON DES MOTS


A l'occasion de la sortie du numéro trois consacré à l'archive la comédienne Hélène Liber a lu des textes tirés des productions Adèle & Otto Editeurs dans le cadre du Marathon des Mots.
Si vous avez raté cet événement littéraire, une captation vidéo fera l'objet d'une mise en ligne. Soyez attentifs !
Venez nous retrouver le mardi 23 juin dans les jardins du Château d'eau (1 place Lagane, Toulouse) de 19H à 23H, où vous pourrez vous procurer le dernier numéro, et découvrir notre actualité.
Cette manifestation s'inscrit dans le cadre d'une invitation de la revue d'art contemporain Multiprise. Vous pourrez par la même occasion vous détendre au son d'Electroluxe Family, et apprécier la scénographie des productions de l'Atelier deux-mille.

mercredi 17 juin 2009

Sommaire du volume 3 : Archives

En partenariat avec le MARATHON DES MOTS


La collectionneuse
Magyd Cherfi
Au bout du compte / Temps et histoire
Christiane Prioult
Musée Laval
Yves Pourcher
Fichage instantané de cent personnes croisées ce jour en ville - 11 mars 2009
Jan Thirion
Mémoires d'un grain de beauté
Mathilde Lossel
Jusqu’à la poussière
Jean Martial-Guilhem
L’archive-monument
Nicolas Adell-Gombert
Promenade au crépuscule
Nabil Naoum

mardi 2 juin 2009

Sommaire du volume 02 : le Faux

Jean Martial-Guilhem
Nature-Culture. Le différend
Didier Marinesque
Joris-Karl Huysmans. A rebours
Claire Martial-Guilhem
L’autofiction. Les Romanesques d’Alain Robbe-Grillet
Didier Marinesque
Maurice Sachs l’imposteur ou la vie comme simulacre
Romain Carnanade
Avec une tête d’élan, je passerai pour ce que je suis
Jean Martial-Guilhem
Le « je », une fiction grammaticale ?
Ignatus-Laurens de Graaf
Petite anthologie des faussaires
OliveOlivier
Mail art
Pietti Moestrup
Nothing but the Truth. F for Fake. La beauté du geste
Yves Pourcher
Une désertion. Ancien combattant malgré lui
Georgina B.
Fake me I’m famous
Eden Tyzom
Un mythe rock’n’motherfucker’roll. En quête d’authenticité
Julie Zantrop
Correspondance
Alain Josseau
L’image camouflage. Du motif à l’écran
Darkitty
Jeu des sept erreurs
Bruno Jamin
Kika vigiepirate tout
Sébastien Taillefer
La frange au travail
Sophie Régnier
Let’s swing Swing
Mademoiselle Lopoivre
Demande-lui. L’amour… dans tes rêves
Bernadette Morales
Le faux c’est beau. De Peau d’Ane à Blonde Vénus : la quête de l’idéal amoureux
Père Roger Mougeon
Canons et Apocryphes. Le Quizz
Révérend Bernard K. Walsh
I am an Antipope. De l’imposture dans l’histoire des religions
Valérie Alingrin
Le mystère des crânes de cristal
Roland Canu
Accros et acromégales. Désenchantement sportif
Loïc Castiau
Contrefaçon. La Rolex à 50 ans, c’est possible
Myriam Heinzel
Der Hund
Mademoiselle Lopoivre
Les chats aussi. Les chiens non plus
Jean Martial-Guilhem
Le faux comme principe de l’évolution des espèces

Sommaire du Volume 01 : l'Invisible

Joseph Clare
Les mots invisibles et la schizophrénie du visible
Anonyme
Journal intime d’un Poilu
Virginia Hill
L’invisibilité et sa part d’ombre. Du mythe à l’écran cinématographique
Hope Dare
L’érotisme de la bille. La part invisible de la pornographie
Helke Heinkel
Roquefort : un secret bien moisi
Line de Nigel
Masturbation. Matin vague
Mustapha Limar
Roman Gigogne
Sir Roland Rhys
Le show du fantôme
Geneviève Molina
Loin du cœur et loin des yeux
Ulysse Bucconino
Ghost Track
Roger Mougeon
Alien ou la prédation géométrique
Albert
L’évidence Invisible
Françoise Samitaine
« Je ne vois pas la cachée dans la forêt » L’art ou le dévoilement de l’être occulté
Francis Ford Frottola
Au fond du Flamby
Javier Garcia-Salcedo
La question du silence dans le Tractatus logico-philosophicus

dimanche 12 avril 2009

J.K. Huysmans A Rebours, extrait

Joris-Karl Huysmans (1848-1907) est un écrivain et critique d’art français d’origine hollandaise. Avec la publication de son roman intitulé A rebours en 1884 il rompt avec la tradition naturaliste de ses œuvres antérieures.
Devenu la bible du mouvement décadent et du symbolisme, A rebours raconte l’histoire d’un dandy, le duc Jean Floressas des Esseintes, s’isolant chez lui par dégoût et lassitude du monde extérieur et s’entourant de ses objets les plus précieux, créant ainsi un monde raffiné et artificiel suppléant à une nature qu’il trouve vulgaire et imbécile.





« Le mouvement lui paraissait d’ailleurs inutile et l’imagination lui semblait pouvoir aisément suppléer à la vulgaire réalité des faits. À son avis, il était possible de contenter les désirs réputés les plus difficiles à satisfaire dans la vie normale, et cela par un léger subterfuge, par une approximative sophistication de l’objet poursuivi par ces désirs mêmes. Ainsi, il est bien évident que tout gourmet se délecte aujourd’hui, dans les restaurants renommés par l’excellence de leurs caves, en buvant les hauts crus fabriqués avec de basses vinasses traitées suivant la méthode de M. Pasteur. Or, vrais et faux, ces vins ont le même arôme, la même couleur, le même bouquet, et par conséquent le plaisir qu’on éprouve en dégustant ces breuvages altérés et factices est absolument identique à celui que l’on goûterait en savourant le vin naturel et pur qui serait introuvable, même à prix d’or.
En transportant cette captieuse déviation, cet adroit mensonge dans le monde de l’intellect, nul doute qu’on ne puisse, et aussi facilement que dans le monde matériel, jouir de chimériques délices semblables, en tous points, aux vraies; nul doute, par exemple, qu’on ne puisse se livrer à de longues explorations, au coin de son feu, en aidant, au besoin, l’esprit rétif ou lent, par la suggestive lecture d’un ouvrage racontant de lointains voyages; nul doute aussi, qu’on ne puisse, - sans bouger de Paris - acquérir la bienfaisante impression d’un bain de mer; il suffirait, tout bonnement de se rendre au bain Vigier, situé, sur un bateau, en pleine Seine.
Là, en faisant saler l’eau de sa baignoire et en y mêlant, suivant la formule du Codex, du sulfate de soude, de l’hydrochlorate de magnésie et de chaux; en tirant d’une boîte soigneusement fermée par un pas de vis, une pelote de ficelle ou un tout petit morceau de câble qu’on est allé exprès chercher dans l’une de ces grandes corderies dont les vastes magasins et les sous-sols soufflent des odeurs de marée et de port; en aspirant ces parfums que doit conserver encore cette ficelle ou ce bout de câble; en consultant une exacte photographie du casino et en lisant ardemment le guide Joanne décrivant les beautés de la plage où l’on veut être; en se laissant enfin bercer par les vagues que soulève, dans la baignoire, le remous des bateaux-mouches rasant le ponton des bains; en écoutant enfin les plaintes du vent engouffré sous les arches et le bruit sourd des omnibus roulant, à deux pas, au-dessus de vous, sur le pont Royal, l’illusion de la mer est indéniable, impérieuse, sûre.
Le tout est de savoir s’y prendre, de savoir concentrer son esprit sur un seul point, de savoir s’abstraire suffisamment pour amener l’hallucination et pouvoir substituer le rêve de la réalité à la réalité même.

Au reste, l’artifice paraissait à des Esseintes la marque distinctive du génie de l’homme.
Comme il le disait, la nature a fait son temps; elle a définitivement lassé, par la dégoûtante uniformité de ses paysages et de ses ciels, l’attentive patience des raffinés. Au fond, quelle platitude de spécialiste confinée dans sa partie, quelle petitesse de boutiquière tenant tel article à l’exclusion de tout autre, quel monotone magasin de prairies et d’arbres, quelle banale agence de montagnes et de mers !
Il n’est, d’ailleurs, aucune de ses inventions réputée si subtile ou si grandiose que le génie humain ne puisse créer; aucune forêt de Fontainebleau, aucun clair de lune que des décors inondés de jets électriques ne produisent; aucune cascade que l’hydraulique n’imite à s’y méprendre; aucun roc que le carton-pâte ne s’assimile; aucune fleur que de spécieux taffetas et de délicats papiers peints n’égalent !
À n’en pas douter, cette sempiternelle radoteuse a maintenant usé la débonnaire admiration des vrais artistes, et le moment est venu où il s’agit de la remplacer, autant que faire se pourra, par l’artifice. »

Huysmans Joris-Karl, 1989 (Ed. originale 1884), A Rebours, Paris, Gallimard, Coll. Folio, pp. 101-103

lundi 30 mars 2009

Appel à contribution numéro 3

Le troisième volume de la revue thématique Les Cahiers d’Adèle s’inscrira dans un partenariat avec le Marathon des Mots consacré cette année aux deux métropoles égyptiennes : Alexandrie et Le Caire.
Dans ce cadre nous proposons de développer le thème de « l’archive » que nous souhaitons décliner selon trois directions représentant les trois dimensions du temps : passé, présent, futur.

Dans la perspective de l’histoire, nous voudrions ramener l’archive à son étymologie grecque d’arché. Arché signifie principe, ce qui commence et ce qui gouverne. Et c’est de l’histoire dont l’archive sous la forme de l’écriture, est le principe ; le premier signe qui répète toute la série, de l’orient à l’occident, de l’antique au moderne. La première écriture, née en Égypte, donne le coup d’envoi de l’Histoire. L’archive en tant que signe et écriture, tenant lieu du sens, permet de comprendre le présent à partir du passé afin d’ouvrir des possibilités futures dans la dynamique de l’idée d’héritage. Mais comme le plus souvent il n’est précédé d’aucun testament, l’héritage ouvre à la transversalité des cultures. Et ce nomadisme du sens, nous voudrions l’enregistrer dans de grandes comme dans de petites histoires, dans le général comme dans le particulier.
Une dimension synchronique de l’archive ne saurait être évitée dans le cadre géopolitique qui nous intéresse ici. L’archive est alors à comprendre comme un processus de classification des signes distinctifs selon l’appartenance culturelle, politique ou encore sexuelle, arraisonnés à des fins coercitives. Bref il s’agirait d’analyser ou d’illustrer ces processus policiers toujours menacés de dérives totalitaristes lorsqu’ils visent à annuler les différences pour conserver les identités.
Enfin la notion d’archive permettra d’interroger un futur comme possibilité de toute impossibilité. Parce que d’une part l’époque du numérique signe la disparition de la temporalité par la disparition du support physique ou de la trace ; et que d’autre part elle permet de vivre partout dans le monde et en simultané des micro-événements qui abolissent toute notion de temps et d’espace, nous assistons alors à une entropie de la valeur de l’événement où les événements instantanés s’ensevelissent les uns les autres. La question ici serait de savoir si des territoires de signification sont encore aujourd’hui possibles sous forme de peuple et de culture ou si définitivement l’historial est voué à rencontrer la multitude et la masse.

Bien entendu cette présentation de l’archive ne se veut pas exhaustive, et nous ne prétendons pas ici épuiser la richesse du thème. D’autres voies peuvent être suivies et c’est avec plaisir que nous les suivrons avec vous. Car si la trace de ce que nous sommes vient de Égypte, nous n’en connaissons pas toutes les traductions.

jeudi 26 mars 2009

Le faux : édito

Les Cahiers d’Adèle consacre le deuxième numéro au thème du faux.
Essais, nouvelles ou illustrations traduisent de façon éloquente cet univers du factice qui semble régir de façon invisible notre monde sensible, du simple mensonge que tout un chacun a pu expérimenter dans la vie quotidienne, à des réflexions plus holistiques sur les questions de nature et culture à travers l’idée de l’art comme imitation ou transcendance de la nature, en passant par des interrogations sur l’identité.
Face au faux, au factice, à l’artifice, qui sommes-nous quand nous disons «je» ? Et, face à cela, qu’en est-il du concept du Vrai, de la Vérité ? La fabrique du faux devient alors une entreprise complexe et ambigüe qui élargit son emprise sur le monde des idées et des sentiments.
Agencé en rubriques, ce volume dévoile une réalité cachée qui rejoint et complète le thème précédemment exploré de l’invisible.
Faussaires, arnaqueurs et escrocs en tous genres sont naturellement les pièces maitresses de cet échiquier du mensonge, mais ces prestidigitateurs ont besoin d’un public de croyants pour créer l’illusion et l’artifice. Réalité et croyance semblent se situer comme pourrait le dire J. L. Borgès sur des « chemins aux sentiers qui bifurquent », embrassant des visions du monde où faits avérés et besoins de croire entretiennent des rapports complexes. Ce désir d’absolu pourtant irréductible à toutes interprétations scientifiques reste au final l’essence de tous les possibles. C'est ce que les auteurs nous donnent à lire.

mardi 10 mars 2009

Vol.02 : FAUX. Sortie le 1er avril 2009

Le volume 02 de la revue Les cahiers d'Adèle est consacré au thème du Faux.
Plus de 25 contributions constituent ce numéro haut en rebondissements et dont la qualité n'échappera à personne.
Le vernissage aura lieu le 1er avril 2009 dans les locaux des Beaux Arts de Toulouse à partir de 18h30.
La soirée sera agrémentée de quelques surprises et autres concerts tenus secrets.
Au plaisir de vous y retrouver.
LCDA